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C’est la 11ème édition de ce festival de musiques du monde et traditionnelles. Il présente des sons et des artistes emblématiques des quatre coins de la Terre. Ou comment Chanac devient une ville internationale pendant 3 jours…
Qu’est-ce qui relie Emel Mathlouthi, Beata Dreisigova, Du Bartas, le trio d'En Bas-Rajery, Bonga ou les Violons Barbares? La ville de Chanac… où chaque année, la différence rassemble. Des artistes originaires de pays, de cultures, d’ethnies très diverses sont invités, et autant de musicalités, d’instruments, de voix. « Le monde entier vient à Chanac pour ce moment. La Tour, l’emblème du festival, est comme une antenne sur le monde. Lorsque nous l’avons créé, nous avions en tête d’accueillir les musiques du monde, c’est-à-dire une vision mondiale, sur ce territoire rural. Nous y sommes attachés et nous avions envie de proposer cette ouverture, cette approche du respect de la Terre et de l’humain, cette éthique qui font l’essence même de ces musiques, » confirme Florian Oliveres, le directeur artistique.
Histoires d’hommes
C’est donc un festival coloré, métissé, joyeux, festif qui est proposé à tous les amoureux de la musique, curieux de découvrir une autre forme d’expression. Ils sont chaque année plus de 4000. Des musiques qui expriment le fondement même des hommes et de leurs cultures. Détours du Monde est avant tout une histoire d’hommes et de femmes, les artistes bien sûr, mais également ceux et celles qui portent le festival. « Nous avons une équipe de bénévoles qui le prépare toute l’année. Et en juillet, ils sont entre 80 et 90 qui viennent de la région lozérienne et de partout en France pour partager ce moment. »
Vision mondiale, vision locale
Au delà du festival, les organisateurs souhaitent être également un carrefour d’idées, de réflexion, de rencontre, d’expérimentation. Pour cette édition, des nouveautés sont proposées. « Le Silo », une fabrique coopérative dédiée aux musiques du monde est créée. « Le ‘’Silo’’ est né du constat que l’on souhaitait aussi accueillir des groupes régionaux. Avec le festival de Thau, nous avons lancé un projet commun d’accompagnement de ces artistes en faisant de la production ou co-production, en proposant des résidences. Nous les soutenons également dans la recherche autour de leur patrimoine musical régional. » La collaboration avec Radio France offre une suite à ce festival. Entre les 21 et 26 juillet, quatre concerts sont organisés sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. « C’est pour nous un énorme levier pour amener les musiques du monde là où elles sont sous-représentées. Cela est aussi essentiel pour le rayonnement de notre département. »
Le programme 2014
Du jeudi 17 au 26 juillet 2014
Cette année, 2 nouveaux espaces scéniques : en plus de la grande scène dans la cour du château, une scène dans le village et une autre sous un chapiteau sont proposées.
La journée : marché du monde, solos du Monde, arts de la rue, cirque, conférences. Les concerts se déroulent à partir de 20h.
Le 18/07 : Salhi (création le Silo), Cheik Tidiane Seck, Feat Oxmo Puccino, Titi Robin et Medhi Nassouli, René Lacaille Marmaille
19/07 : Takalo (création le Silo), Koyate et Neerman, Clinton Fearon, Dengue Dengue Dengue
Chemins de Saint-Jacques et Musique du Monde (en collaboration avec le Festival de Radio France Montpellier)
Le 21/07 à l’église St-Pierre à Marchastel : Kouyate et Neerman
Le 22/07 à l’église St Etienne d’Aumont-Aubrac : Salhi
Le 24/07 au château d’Alban sur Limagnole : Lula Pena
Le 26/07 à l’église Ste-Marie de Nasbinals : A. Samahoui et A. Mirghani
www.detoursdumonde.org
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